Les platanes d'Istanbul
Tassia Trifiatis-Tezgel et Caroline Lavergne


Contenu Récit illustré
Date 2018
ISBN 9782924397435
Format 16.5 x 23 cm

Pagination 128
Langue Français
Prix 29.95$ - 19.50€
En librairie


En 2011, Tassia Trifiatis-Tezgel part s’installer à Istanbul avec son mari. Au cours de ses trois années de vie dans la métropole turque, elle écrit des instantanés sur son quotidien, son exploration du quartier populaire où elle habite, ses anecdotes recueillies au marché du coin, sa découverte de la tentaculaire Istanbul, puis la profonde amitié qu’elle réussit finalement à nouer avec Özlem, une jeune femme originaire du Kurdistan.

Caroline Lavergne est dessinatrice. Elle et Tassia sont amies. En novembre 2013, Caroline part rejoindre Tassia en Turquie pour « mettre en dessins » ses mots, son Istanbul. Armée de sa plume et de ses aquarelles, Caroline s’imprègne de la vie stambouliote. Elle ramène de son voyage des illustrations des scènes et des habitants d’Istanbul empreintes de douceur et de sensibilité.

Les platanes d’Istanbul, c’est une histoire d’amitiés au pluriel et une chronique de la vie loin de chez soi. Tassia Trifiatis-Tezgel y explore les questions du métissage culturel, des racines et des liens familiaux, dans une langue poétique, sensible et audacieuse.

À mi-chemin entre la chronique de voyage et le journal intime, ce livre, né d’un ensemble d’amitiés, offre une vision émouvante et insolite de la cinquième plus grande ville du monde, hors des sentiers battus et à l’écart des seuls lieux touristiques. Résultat d’une création à quatre yeux et à quatre mains, c’est aussi une ode aux femmes et à l’amitié féminine en particulier.


extrait


Image

Prix de la Société Alcuin

les-platanes-d-istanbul-interieur-1
Image
les-platanes-d-istanbul-interieur-3
Image
les-platanes-d-istanbul-interieur-2

Un livre sincère et d'une grande beauté
Reader's Digest

Auteur.e.s

Tassia Trifiatis-Tezgel est née à Montréal, mais vient de partout. Elle publie son premier roman, Judas (Leméac), à l’âge de 27 ans, puis rédige un mémoire de maîtrise sur le roman graphique de voyage. En 2011, elle est finaliste du Prix du gouverneur général pour son deuxième roman, Mère-grand (Leméac). Elle a aussi publié quelques nouvelles et aimé plusieurs pays. Après quelques années passées en Turquie, elle a vécu  à Toronto avec son mari et leur fils.

Caroline Lavergne est née et habite à Montréal. Elle a commencé à dessiner quand elle était petite et n’a jamais arrêté. Portant sa plume et ses aquarelles de Natashquan à Melbourne, elle rend au trait l’essence des scènes qu’elle observe autour d’elle. Cette pratique nourrit sa sensibilité artistique tout en enrichissant son métier de rédactrice en chef d’une plateforme de contenu international. Les platanes d’Istanbul est son premier livre en tant que dessinatrice.


Extraits

À la fois religieux et surpeuplé, mi-ville et mi-champ, notre nouveau quartier avait la même odeur que les campagnes de partout. Yenibosna. Les débuts dans cette nouvelle vie m’ont vite fait comprendre que l’émigration rapproche de son enfance celui qui l’expérimente : elle est à la fois une audacieuse découverte et une découverte de l’humilité ; une initiation à sa propre petitesse et à l’infini des possibilités du soi. Et si je n’étais pas l’enfant d’un seul lieu ? Peut-on repousser sur tous les terrains ?

Critiques

« [Tassia Trifiatis-Tezgel ] raconte cette parenthèse de trois ans dans Les platanes d’Istanbul, un court récit illustré de quelques jolies aquarelles de Caroline Lavergne — dont il s’agit du premier livre comme dessinatrice. Avec un certain sens de la formule, l’auteure y évoque son exil à coups d’instantanés de la vie quotidienne : des scènes de marchés publics, sa fascination pour les platanes de la ville, des rencontres. [...] Entre un « Istanbul à contempler et un Istanbul à incarner », elle deviendra ainsi l’amie d’une jeune femme originaire du Kurdistan turc, Özlem, arrivée depuis peu elle aussi, qui donnera naissance à un petit garçon atteint d’une rare maladie dégénérative. Une rencontre vraie et un drame plus vrai encore qui servent ici de fil à un récit qu’elle nous livre à coeur ouvert.»
Christian Desmeules, Le Devoir

« Un récit, un journal intime, un carnet de voyage magnifiquement illustré. »
Isabelle Fleury, L'heure de pointe, Radio-Canada

« C'est magnifique ! [...] j'avais des frissons en lisant ça [...] on est dans quelque chose d'une douceur, d'une intelligence... c'est un vrai bijou, avec des illustrations magnifiques d'Istanbul, on sent battre la ville, c'est vraiment bien fait, et je parle des illustrations qui sont magnifiques mais c'est aussi un travail d'édition qui est formidable. »
Chrystine Brouillet, Salut Bonjour Weekend

« C'est super bien écrit ! C'est la touche de Tassia Trifiatis, qui n'en est pas à ses premières armes en écriture. Et il y a aussi cette rencontre, cette amitié. C'est touchant, c'est d'une beauté... Ça donne envie de voyager, d'aller à la rencontre de l'autre. C'est aussi un livre sur l'amitié, pas juste sur les expatriés. Et un récit de voyage formidable. »
Claudia Larochelle, RDI Matin

« Condensé émouvant de trois années en terre nouvelle, Les platanes d'Istanbul narre les trajectoires de destins étrangers que lieront les naissances, la mort et la sollicitude. »
François Désaulniers, Sabord

« [Tassia Trifiatis-Tezgel ]  nous revient avec un livre magnifiquement illustré par Caroline Lavergne , à cheval entre le carnet et le journal intime. Œuvre hybride, Les platanes d'Istanbul raconte son déménagement avec son mari au cœur de la métropole turque,  au carrefour des deux mondes. Elle nous propose une immersion complète dans ce livre où l'intime s'immisce dans chacune des phrases finement brodées et dont l'écriture est sublimée par  le dessin de Lavergne. De l'alliance de ces deux talents résulte un livre sincère et d'une grande beauté. »
Reader's Digest